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L'hymne à l'amour

  • Photo du rédacteur: Les petits pas du bonheur
    Les petits pas du bonheur
  • 17 août 2018
  • 4 min de lecture

J’aimerais ça que tu puisses voir à travers mes yeux pour te contempler. Constater à quel point tu es une belle personne, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Que tu en vaux la peine et que ta valeur est inestimable. On nous dit souvent qu’on ne choisit pas sa famille, ses gènes, son origine…mais maudit que j’aimerais ça que tu te choisisses, toi. Aujourd’hui, j’ai envie de te dire : arrête. Arrête d’essayer de te voir au travers des autres et apprend à t’aimer pour qui tu es, vraiment. Arrête de te déprécier aussi souvent, de penser que tu es incompétent(e), de minimiser tes réussites, d’avoir peur d’exprimer tes idées, de ne pas te sentir à la hauteur, de dépenser ton énergie à haïr certaines personnes et de te laisser influencer par d’autres. Je sais que ce n’est pas facile et que c’est plus confortable d’être dans nos vieilles habitudes.




C’est si facile d’être dans le jugement. Avec nous-mêmes. Avec les autres. On le fait tous. Surtout dans notre société actuelle qui mise sur la performance et le paraître. On se compare et quand on se compare, ça l’air qu’on se console. À ça, j’ai envie de répondre : bullshit. Ça ne soulage rien du tout. Pas à long terme en tout cas. L’évaluation que tu te fais de toi-même et la valeur que tu te donnes ne dépendent que de toi. Ça s’appelle l’estime de soi. Si la perception des autres prend une énorme place dans l’évaluation que tu te fais de ta propre personne, c’est parce que tu leur donnes ce pouvoir-là.



Je ne veux surtout pas te culpabiliser ou mettre une pression supplémentaire sur tes épaules. Mais tant qu’à vivre, vis tes expériences et tes choix pour toi au moment présent et non pas pour ce que les autres voudraient que tu sois ou par désir de plaire. Les autres pourraient te donner tout leur amour par intraveineuse que ça ne serait pas suffisant. Tu vas alors croire que tu ne mérites pas cet amour, parce que toi, tu ne t’aimes pas assez.


Ce n’est pas facile de s’accepter. Réellement. Mais si tu passes ton temps à te centrer sur tes défauts, tu oublies tranquillement ta liste de qualités et de forces qui est encore plus longue que celle de tes faiblesses. Tu continues alors de te comparer aux autres. De voir ce que les autres ont que toi, tu n’as pas. De voir leurs réalisations que toi, tu n’as pas. Mais les autres, ils te montrent bien ce qu’ils veulent que tu voies et toi, tu choisis de voir ce que tu veux bien voir d’eux.


Je suis sur un chemin similaire au tien. Ce n’est pas parce que je t’en parle ouvertement que j’ai trouvé la clé à l’estime de soi. Moi aussi, j’ai mes démons et il y a 1001 choses sur lesquelles je peux décider de travailler pour m’améliorer. Tu te souviens à l’école primaire ou au secondaire, la petite fille tranquille, souriante, qui respectait les règles, qui était ben bonne dans toutes les matières, qui s’impliquait dans les équipes sportives et dans le théâtre? Cette fille-là, c’était moi. Les gens me percevaient beaucoup de cette façon-là. Et moi, j’avais ben peur de déplaire. À ma famille, à mes amis, aux gens que j’idolâtrais. Ce qu’ils ne voyaient pas, c’est que j’étais HYPER anxieuse. J’ai toujours aimé apprendre, mais à un certain moment, surtout pendant l’adolescence, ce n’était plus sain. Je ne me donnais plus le droit à l’erreur. Le plaisir d’apprendre s’est transformé en désir de performance, ou plutôt la peur de l’échec. Je me mettais beaucoup de pression et je réduisais ma valeur personnelle à une note académique. À un service de volleyball. À une taille de bonnet de soutien-gorge. Je me comparais dans tout avec les autres, tout le temps. Je ne sortais pas de ma zone de confort, parce que ça m’énervait de voir tous ces gens qui excellaient dans quelque chose où moi, j’avais des faiblesses. J’aimerais vraiment ça te dire qu’il y a eu un événement marquant, que j’ai eu un déclic précis, mais ça serait te mentir. J’en ai pris conscience, peu à peu, à travers le temps et les expériences.


Alors si je peux te donner un conseil cette semaine, que personnellement j’ai mis du temps à comprendre et à appliquer : fais comme les autres. Parce que les autres, tu penses qu’ils se comparent à qui? Ben oui…à toi. À TES réalisations, TES qualités, TES expériences. Et tu sais quoi? Je suis certaine qu’il y en a plusieurs d’entre eux qui t’envient. Ils voient probablement en toi quelque chose que tu ne vois même pas toi-même.



Je te propose donc de faire la même chose et de te comparer à toi-même. Pense à tes réussites antérieures, à tes épreuves, tes expériences. Pense à la personne que tu étais, celle que tu es présentement et celle que tu aimerais devenir. Qu’est-ce que tu constates? Ressens-tu de la fierté d’être là où tu es, après tout ce que tu as vécu? Comment perçois-tu ton avenir? Identifie les forces que tu aimerais posséder et comment tu pourrais faire pour les développer.


Bon tu sais quoi, je me permets de te faire deux dernières suggestions : Eleanor Roosevelt a dit un jour : «Personne ne peut vous faire sentir inférieur sans votre consentement». Alors si le regard des autres est important pour toi, entoure-toi de gens qui te font du bien. Tu sais, ces personnes avec lesquelles tu peux te permettre d’être vraiment toi-même, de parler de tes rêves, de tes peurs, de rire. Celles qui vont t’encourager, te donner leurs opinions (qui souvent, vont être différentes des tiennes) afin de nourrir tes réflexions et qui vont te respecter. Ces personnes qui vont t’accepter telle que tu es, avec tes innombrables qualités, mais aussi avec tes défauts.


Enfin, sois indulgent(e) avec toi-même. Donne-toi la chance d’essayer, de réussir, mais aussi d’échouer, de faire des erreurs et d’apprendre. Après tout, «s’aimer soi-même, c’est se lancer dans une belle histoire d’amour qui durera toute la vie». (Oscar Wilde)

 
 
 

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