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La force du «mental»!

  • Photo du rédacteur: Les petits pas du bonheur
    Les petits pas du bonheur
  • 19 juil. 2018
  • 6 min de lecture

Ok. On a fait connaissance les deux dernières semaines, alors je me permets de te tutoyer à partir de maintenant. Cette semaine, on jase du pouvoir de nos pensées, principalement en contexte de stress. Tu n’as pas lu l’article de la semaine dernière? Je te conseille de le faire simplement pour mieux comprendre les liens que je vais faire avec le stress.

Cette semaine, en toute sincérité, j’ai trouvé ça difficile. Depuis un an et demi, j’avais un problème au poignet qui faisait en sorte que j’avais la sensation d’avoir une tendinite dans le bras droit. Le vendredi 13 juillet, j’avais mon opération pour justement arrêter d'avoir mal. Je me considère comme quelqu’un qui réussit assez bien à gérer son stress dans la vie, mais LÀ, j’étais stressée. Tu vas peut-être penser : «ben oui, mais c’est normal, une opération, ça n’arrive pas tous les jours, il peut y avoir des complications, les intraveineuses, etc. ». Ça serait probablement les raisons les plus logiques. Mais non. Moi, je stressais parce que je devais être à jeun à partir de minuit et mon opération était à 15h30! Je me disais que j’allais mourir de faim, perdre connaissance, qu’ils allaient devoir me mettre sur le soluté…dans la vie, je suis le genre de personne qui mange directement après le réveil et après, aux deux trois heures, parce que j’ai tendance à faire des chutes de pression.


Bref, c’était une nouvelle expérience qui me demandait de m’adapter. Finalement, en utilisant l'exercice que je vais te montrer aujourd'hui, le tout s’est bien passé, je me suis «parlée» tout au long de la journée pour essayer d’être positive avec ma belle jaquette bleue et c’est avec une motivation de feu et une main en moins (le plâtre oblige) que je te jase aujourd’hui.




La semaine dernière, je t’indiquais qu’identifier la raison de notre stress peut nous aider à choisir des stratégies adaptées qui nous conviennent pour se sentir mieux…et la meilleure façon d’identifier TES stratégies, c’est par la confrontation et la modification de tes pensées, AKA, la/les raisons de ton stress.


Oh que là je te vois ton visage. Tu te dis «mais là, vas-tu me les dire les maudites stratégies!»


Non…


Pourquoi?


Parce que tu sais probablement déjà que de faire de l’activité physique, de bien manger, d’avoir assez d’heures de sommeil, de méditer et de passer du temps avec des gens que tu aimes t'aident à diminuer ou mieux contrôler ton niveau de stress, pas vrai? Et surtout, parce que ce ne serait vraiment pas humble de ma part de te dire que je sais ce que qui est le mieux pour toi. TU te connais mieux que personne, tu sais les activités et les gens qui te font du bien. Mais qu’est-ce qui nous empêche parfois de passer à l’action?...tu me vois venir là hein? Eh oui! Nos pensées!


Pourquoi confronter nos pensées? Des fois, on a tendance (souvent en fait) à prendre ce qu’on pense pour une vérité absolue. On remet souvent en question nos actions, nos compétences, mais rarement nos pensées. Le plus triste là-dedans, c’est que ça arrive fréquemment en cas de doute, de peur et de stress. Ce genre de pensées, selon les ouvrages, peuvent être identifiées entre autres comme des pensées toxiques ou des distorsions cognitives.


Exemples de pensées «toxiques» qui peuvent favoriser le stress :

· «Quand tout est noir ou blanc; bon ou mauvais; perfection ou échec; jamais ou toujours»…quand il n’y a pas de zones grises dans ce que tu penses.

· «Si ça arrive une fois, ça arrive toujours; si un élément est négatif, tout est négatif; si ça n’arrive pas maintenant, ça n’arrivera jamais.» Oh! Est-ce qu'on généralise par hasard?

· Exagérer vos défauts ou le succès de quelqu’un d’autre.

· Minimiser vos qualités ou les imperfections de l’autre.

· Essayer de vous motiver par des «je dois, je ne devrais pas». On se met de la pression sur les épaules souvent sans s'en rendre compte avec le verbe «devoir»!

· Se responsabiliser face à un événement fâcheux, alors qu’il a été provoqué par d’autres facteurs externes. Ben oui, on a tendance à s'autoflageller.


Quelques questions que tu peux te poser en cas de stress pour confronter tes pensées :

· Jusqu’à quel point cette pensée est fondée dans la réalité?

· Est-ce que j’ai des preuves que c’est vrai?

· Quelles sont les probabilités que ça se produise?

· Même si c’était vrai, est-ce que c’est si grave que ça? Quelles seraient les véritables conséquences?

· Comment je pourrais voir cette situation autrement? Comment une autre personne pourrait-elle voir ce qui m’arrive?


À partir de ces confrontations, peu à peu, ta vision des choses va commencer à changer. Tu ne me crois pas? Essaie, tu vas voir! C’est beaucoup plus simple par la suite d’identifier des solutions qui peuvent nous aider à nous sentir mieux vis-à-vis des stresseurs relatifs et de se mettre en action, parce que tu sais sur quoi travailler : la source de ton stress (pense à SPIN!). Et surtout, persévère! C'est un exercice qui demande du temps, plusieurs semaines en fait (alors ne te décourages pas), comme toute nouvelle habitude.



J’espère que t’es prêt(e) parce que là, on s’en va dans le concret avec le modèle SPIN et des expériences personnelles pour t’aider à y voir plus clair.


S --> Ah ce fameux sentiment de contrôle! La première fois que j’ai pris l’avion pour aller en Europe, je ne l’avais pas du tout. J’allais à la toilette aux 15 minutes tellement j’étais stressée, j’avais mal au ventre et je transpirais. Je me disais les fameux ET SI. «Et s’il y a un accident? Et si l’avion est détourné? Et si je commence à pas bien me sentir dans l’avion?» J’ai dû m’asseoir, prendre plusieurs grandes respirations et confronter mes pensées. OK. C’est quoi les probabilités d’un «crash»? Très faible. Même si je commence à me sentir mal dans l’avion, il y a des gens pour s’occuper de moi. Là, maintenant, tout de suite, je dois me changer les idées (solution). J’ai mis mes écouteurs et j’ai regardé un film et tu sais quoi? Le stress a peu à peu diminué et à la fin du vol, je me sentais vraiment bien et prête à débuter mon aventure à Paris.


P --> Avant de faire mon examen de conduite, j’étais vraiment confiante. J’avais pris plusieurs cours et je me considérais comme une bonne conductrice. J’avais 16 ans. Je me présente à la dame qui va m’évaluer, elle ne répond pas à mon bonjour et me dis «Je ne suis pas ici pour discuter». LÀ, le stress envahit mon corps comme un éclair qui m’aurait frappé directement sur la tête. J’ai des palpitations, les mains moites. Durant le trajet, elle fait des commentaires que je trouvais déplaisants et jugeait très ouvertement ma conduite. Je me disais alors à répétition les premières minutes de l’examen « Oh god. Je vais échouer c’est sur. Je conduis comme de la mer** et mon évaluatrice me juge pour rien». J’étais tellement stressée. Cette journée-là, je n’ai pas réussi à confronter mes pensées et j’ai échoué mon test. C’est par la suite que je me suis posé les questions suivantes avant ma reprise d’examen quelques mois plus tard : «Est-ce que c’est si grave que ça d'avoir échoué? Est-ce que ça me définit comme personne? » Non. Mes solutions? Me pratiquer davantage, changer de lieu pour éviter de retomber sur la même évaluatrice et me concentrer sur le plaisir que j’avais quand je conduisais. J’ai obtenu mon permis à ma reprise d'examen.


I --> Parlant de conduite, un «flat» (ou une crevaison) sur l’autoroute, en plein trafic vers 15h, je ne m’y attendais pas. Non seulement c’était un imprévu, que je ne savais pas où j’allais pouvoir m’arrêter, mais je ne savais pas non plus comment changer mon pneu pour mettre mon pneu de secours. «Qu’est-ce que je vais faire? Je n’ai aucune idée comment faire ça moi. Les gens vont me juger et rire de moi. Je vais être prise ici jusqu’à cette nuit seigneur.» J’ai trouvé un endroit où m’arrêter quelques kilomètres plus loin. «OK. Là, tu te calmes et tu essaies de penser à des solutions». Clairement, je n’étais pas compétente dans le domaine de l’automobile. Je ne le suis pas plus d’ailleurs aujourd’hui. J’ai appelé mon père, je lui ai expliqué la situation et il m’a rappelé que j’avais une carte CAA. Merci papa. Parfois, le meilleur moyen de déstresser, c’est de parler avec quelqu’un qui est plus objectif que nous et qui va nous proposer une solution à laquelle on ne pense pas pendant l'événement qui nous stresse.


N --> Ma tolérance à la douleur est assez faible. Sur une échelle de 1 à 10, je suis clairement moumoune. Quand j’ai décidé de me faire tatouer avec mes amies, en arrivant au salon, j’ai commencé à stresser. «Est-ce que je vais supporter la douleur? Il pourrait faire une erreur et ruiner mon tatouage. Est-ce que ses outils sont propres? Je vais peut-être regretter après?» Nous étions trois à nous faire tatouer. J’ai confronté ensuite mes pensées : «Bon, ça fait des mois que tu y penses et que tu veux le faire, ne laisse pas la peur prendre le dessus. C’est un artiste professionnel, tu as vu plein de ses œuvres, il est vraiment bon et les commentaires sur lui sont positifs.» Pour être certaine de ne pas revenir sur ma décision, j’ai été la première à me faire tatouer et pour me détresser, je discutais et faisais des blagues avec mes chères amies durant l'attente et même pendant que je me faisais tatouer.


Bref, sois indulgent(e) envers toi-même : tu as en moyenne 60 000 pensées par jour.

Une étape à la fois!

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